Vous êtes travailleur.se intérimaire et souhaitez connaître les critères et modalités du travail de nuit ?
On vous éclaire juste ici :
Le travail de nuit, ça consiste en quoi ?
Le travail de nuit est défini par les articles L. 3122-1 et suivants du Code du travail qui font la distinction entre les heures de nuit et le travail de nuit. Ainsi, peuvent être considérées comme des heures de nuit, les heures de travail comprises entre 21 heures et 7 heures du matin. Toutefois, pour que le travail soit considéré comme étant de nuit, ce dernier doit être effectué au cours d’une période horaire (amplitude du temps de travail) minimale de 9 heures consécutives comprenant obligatoirement un intervalle horaire se situant entre minuit et 5 heures du matin. Mais attention, il est important de faire la distinction entre travail de nuit et travailleur de nuit. Car en effet, tous les salariés travaillant de nuit ne seront pas nécessairement considérés comme des travailleurs de nuit et ne pourront donc obtenir ce statut qui peut notamment leur permettre d’alimenter leur compte pénibilité pour bénéficier d’une éventuelle retraite anticipée.
Quand obtient-on le statut de travailleur de nuit ?
Sont considérés comme des travailleurs de nuit, les salariés intérimaires ou permanents répondant à ces deux critères : « Accomplir au moins 2 fois par semaine, selon son horaire de travail habituel, au moins 3 heures de travail de nuit. Travailler 270 heures de nuit sur une période de référence de 12 mois continus. »
Quelle est la durée maximale du travail de nuit ?
La durée maximale du travail de nuit est fixée selon deux durées distinctes : « Une durée quotidienne de travail de nuit qui ne peut excéder 8 heures consécutives.
Une durée maximale hebdomadaire de travail de nuit qui ne doit pas dépasser une moyenne de 40 heures par semaine, calculée sur une période de 12 semaines consécutive. » Les travailleurs de nuit doivent respecter une période de repos de 11 heures consécutives entre chaque période de travail.